Jean Marc Ayrault vient de promettre rien qu’en une semaine plus de 5 milliards. Tout d’abord, plus de 3 milliards pour les transports des marseillais (sûr que cela va faire chuter la criminalité), 1 milliard pour le « pacte avenir » destiné à la Bretagne et enfin le recul de l’Ecotaxe qui va coûter plus d’un milliard d’euros entre le manque à gagner et le loyer à payer à Ecomouv, la société gestionnaire des portiques, et encore, c’est sans compter le remplacement des portiques, des bornes et des radars détruits un peu partout en France.
Mais où trouvera-t-il l’argent ? Pas de problème, Hollande et Moscovici ont fait appel aux grands spécialistes, les députés de gauche (notamment les cadors en économie) et surtout aux énarques de Bercy: un coup j’augmente, un coup je refiscalise, un coup j’introduis une décote, un coup je gèle, un coup je supprime, un coup je dérembourse, un coup je module… Je fais voter, J’applique, je recule, ça doit être ça la Hollambanda. En tout cas tout cela a des effets très négatifs pour l’économie française et pour la création d’emplois. Les faillites atteignent un niveau record : près de 13000 sociétés ont déposé le bilan au troisième trimestre, du jamais vu depuis 1993 ! bravo Pépère.
Il y a des institutions, des administrations ou même des impôts ou des taxes qui sont nécessaires à la bonne marche de l’état, mais en revanche il y en aussi beaucoup qui sont inutiles et que l’on devrait supprimer, soit parce qu’elles coûtent cher à encaisser, soit qu’elles sont anti-économiques. Il faut repartir sur des bases nouvelles. En France, il y a 266 taxes et impôts qui rapportent 298 milliards d’euros de recettes, mais 4, à elles seules, représentent 94% des rentrées fiscales de l’état. Autrement dit, il suffirait d’augmenter ces quatre là et supprimer les 262 autres. Cela permettrait à l’état de faire des économies importantes et en même temps d’avoir beaucoup moins de fonctionnaires. Ces 4 taxes sont :
· Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 141,2 Mds€, soit près de la moitié des recettes fiscales nettes (47,28%)
· Impôt sur le revenu (IR) : 71,9 Mds€ (24,07%)
· Impôt sur les sociétés (IS) : 53,5 Mds€ (17,91%) ;
· Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) : 13,7 Mds€ (4,58%) ;
· Les 262 autres : 18,3 Mds€ (6,12%).
Supprimons tous ces impôts improductifs
Toutes les taxes dont nous allons parler ne représentent que 18,3 milliards d’euros de recettes (6,12%). Les supprimer, c’est simple il suffit de rajouter les 18 milliards aux 4 impôts principaux.
La gauche et Hollande aiment beaucoup les symboles et la plupart de ces impôts peu productifs sont censés limiter certains comportements, peu importe s’ils ne rapportent rien.
L’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) . Introduit en 1981 par Mitterand, l’ISF est un impôt anti-économique, injuste et inefficace. Il ne concerne que 1% des contribuables, soit 200 familles (madame Bettencourt, les Dassault…, mais pas Hollande… enfin de justesse, parait-il) . Cet impôt est trés populaire auprès de ceux nombreux (99%) qui ne le paient pas. L’ISF a rapporte environ 5 milliards d’euros en 2012 (exactement ce que Ayrault vient de dépenser cette semaine), c’est une goutte d’eau par rapport au total des recettes de l’état de 298 milliards. Mais il a surtout fait fuir un grand nombre de contribuables et d’entrepreneurs vers l’étranger. Cet impôt marginal coûte cher en frais de gestion, environ 2,2 % contre 1,2 % en moyenne pour les autres impôts.
L’imposition à 75% des revenus de plus d’1 M€. Ca, c’est la grande idée de Hollande qui va rapporter seulement 400 millions d’euros en 2 ans. La mesure vient d’être votée, presqu’en cachette la semaine dernière et ne sera appliquée que pendant deux années. Un beau gachis, car elle montre que la France ne souhaite pas des entrepreneurs qui gagnent de l’argent. Les clubs de foot, qui ne peuvent délocaliser, sont obligés de vendre leur meilleur joueur pour payer cette taxe imbécile. Bien que limitée dans le temps, de nombreuses entreprises françaises (y compris d’état) ont délocalisé leur direction à l’étranger (la dernière en date étant Alstom qui vient de partir à Singapour).
Les projets idiots du PS
La taxation du capital : Sûr que cette idée du PS va pousser les investisseurs à miser ailleurs qu’en France. Un épargnant qui réussit à capitaliser a déjà payé de l’impôt, donc imposer son épargne, c’est la taxer une 2ème fois. De plus, s’il investit son argent, il peut gagner, mais il peut aussi tout perdre. Il n’est donc pas normal qu’il soit taxé au même niveau que le salarié qui est sûr d’être payé à la fin du mois et n’a pris aucun risque. Voilà encore une mesure à la hollandouille qui va enfoncer un peu plus la France.
La taxe sur l’excédent brute d’exploitation était aussi une initiative idiote qui aurait pénalisé l’investissement, si elle avait été mise en place. Dans une administration comme Bercy, il n’y a même pas eu un énarque ou un polytechnicien pour dire que ce projet était idiot…
Tout député, , peut avoir facilement son quart d’heure de célébrité en proposant un nouvel impôt stupide.
Gérard Bapt, député PS, a eu l’idée d’une taxe sur les boissons énergisantes. Il s’agit de taxer les ventes de Red Bull et autres…Il a expliqué que cette nouvelle taxe est conçue pour mettre un frein à cette consommation, mais pas du tout dans le but d’augmenter les recettes de l’état. En plus ça tombe bien car Red bull, c’est pas français.
Pour être tout à fait sûr d’achever l’économie française et de la sortir définitivement de la compétition mondiale, il ne reste plus qu’à mettre en place « l’extrême ponction ».
Il préconise aussi la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG en un nouvel impôt sur le revenu, qui permettrait de taxer davantage les revenus du capital. Cette « CSG élargie », prélevée à la source, atteindrait ainsi 10 % pour un revenu mensuel de 2 200 euros et 60 % pour un revenu mensuel supérieur à 100 000 euros (ces revenus prennent en compte le loyer fictif des propriétaires de leur résidence principale).
Le même Philippe Van Parijs défend l’idée d’étendre le droit de vote à tous les étrangers dans toute la zone euro.
Depuis une vingtaine d’années, l’État a multiplié les mesures destinées à changer le comportement des français. Et quelle est leur seule solution c’est de taxer. Les droits sur les tabacs et les alcools visent à rapporter de l’argent et à dissuader les Français à boire ou à fumer. L’écotaxe obéissait à cette logique en pénalisant le transport routier, jugé responsable d’émissions de CO2. Le problème de toutes ces taxations est qu’elles réduisent la liberté individuelle et elles favorisent les trafics.
Souvenez-vous Ayrault disait: 9 Français sur 10 ne verraient pas leurs impôts augmenter!!!!!. Quant à Hollande, il nous annoncait en septembre une pause fiscale.
D’autres pistes, non arbitrées, comme ils disent, sont prévues pour boucler 2014, comme une taxe sur les smartphones et les tablettes, payée lors de l’achat. Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au Budget, a promis une réforme de la fiscalité écologique (taxes sur l’essence et le gazole).
Ce n’est pas fini, Bercy veut reprendre aux entreprises pour 6 milliards de « taxes aux rendements décroissants » (je ne peux pas vous expliquer ce que cela veut dire, je ne suis pas énarque ). Le gouvernement a annoncé une série de réductions d’avantages fiscaux, pour plus de 500 millions : sociétés d’investissement immobilier cotées, gazole du BTP et des agriculteurs, biocarburants, charges sociales des entreprises ultramarines.
Les geonpi à nouveau pigeonnés!
Nouveau coup de barre à gauche porté par le député PS Christian Eckert (ancien prof de math) qui a fait voter deux amendements «clairement néfastes» pour les entrepreneurs. Le porte-parole du mouvement des pigeons de l’année dernière reprend les armes sur Twitter. L’année dernière le gouvernement avait décidé d’aligner la fiscalité du capital sur celle du travail. Ainsi, un entrepreneur qui revend sa société était imposé sur les plus-values de cession au barème de l’impôt sur le revenu (45 %, plus 15,5 % de cotisations sociales). Face à la fronde, le gouvernement avait rectifié le tir en promettant un abattement incitatif de 50% au bout d’un an, 65% au bout de quatre ans et 85 % au bout de huit ans. En clair, plus le créateur gardait ses parts longtemps, moins il paierait d’impôts. Or des deux amendements présentés par Christian Eckert, le premier supprime l’abattement si l’entrepreneur a déjà bénéficié de la loi Madelin. (Cette dernière accorde en effet une réduction d’impôt quand un investisseur place son argent dans une société non cotée). Encore une décision à effet rétroactif parfaitement illégale!
Christian Eckert, est comme beaucoup de socialistes loin des réalités économiques, aucun membre de la commission n’était actionnaire ou entrepreneur. Et comme d’habitude, Le silence du gouvernement sur ce sujet sensible souligne son embarras. En attendant, le tir aux «pigeons» continue.
Bercy modifie ses plans et transforme l’EBE (taxe sur l’excédent brut d’exploitation) en taxe sur l’ENE (excédent net d’exploitation) qui, à la différence de l’excédent brut (EBE), ne prend pas en compte les amortissements. En revanche, le taux serait relevé de 1% à 1,3%.
Il faut réveiller Pépère, il doit partir
Hollande applique depuis 18 mois sur les conseils de Terra Nova (Voir : Y a bon la France!), le projet « néo-marxiste » développé par Thomas Piketty qui revisite l’ouvrage de Marx « le Capital ». Il faut détruire les entreprises traditionnelles pour les contraindre à évoluer vers les nouvelles entreprises supposées moins consommatrices de capital, ce qui permet à l’état une capture du patrimoine au passage.
Il est clair que Pépère avait du nez le 14 juillet dernier, il sentait (comme un frémissement) la croissance revenir, oui mais chez les voisins, pas chez nous.
Encadré :
Vous pouvez payer moins d’impôt. Sarkozy a fait voter une loi applicable depuis le 1erjanvier 2012 et qui permet à tous les contribuables (particuliers ou entreprises) de faire une demande de remise sur n’importe quels types d’impôts (sur le revenu, taxes foncières, taxes habitations, amendes, etc…) à l’exception des droits de timbres et de publicité foncière. De nombreuses entreprises en profitent déjà grâce à leurs conseillers fiscaux. Il y a peu de particuliers qui en profitent car cette loi est peu connue du public et il ne faut pas compter sur Bercy pour en faire la publicité.
Cette loi stipule que l’administration peut accorder sur la demande du contribuable, des remises totales ou partielles d’impôts directs, d’amendes fiscales ou de majorations d’impôts, des frais de poursuites mentionnés à l’article 1912 du code général des impôts et des intérêts moratoires prévus à l’article L. 209 du présent livre, etc…
Cliquez sur le lien pour télécharger le modèle de lettre de Demande de bénéfice de l’article L247 du Livre des procédures fiscales (LPF) au format word.